José Angster Ferrata
Introduction
Cette ferrata courte et très scénique est l'itinéraire idéal pour ceux qui veulent ressentir le frisson des premiers surplombs. Les temps d'approche sont courts et le dénivelé modeste. Si vous le souhaitez, vous pouvez descendre à pied par la ferrata des enfants, en bouclant les deux ferrata de Gressoney-Saint-Jean par la même sortie.
Description
Le départ de la ferrata est immédiatement vertical, puis la pente s'adoucit, on passe sous l'arrivée d'une tyrolienne, on continue sur une dalle et après une corniche glissante qui se termine par quelques marches, on arrive à la jonction avec la ferrata des enfants. L'itinéraire se poursuit sur des dalles assez ondulées jusqu'à une traversée à droite, d'où l'on peut admirer confortablement les sommets du massif du Mont Rose, qui ferment en haut la vallée de Gressoney. Passer le côté nord de l'éperon où se trouve le passage clé de la ferrata : après une courte section assez ondulée, la paroi s'arque vers la verticale et devient légèrement surplombante. Poursuivre par une très courte traversée vers la gauche, toujours au-delà de la verticale, et quitter la partie difficile, en atteignant une pente où la ferrata est réduite à un simple sentier. Ensuite, le rocher grimpe à nouveau et, avec un dernier effort, on atteint la petite statue de la Madone devant laquelle se trouve un banc très exposé qui domine le village de Gressoney et le lac de Gover. Puis, par un dernier surplomb très court, on atteint la fin de la ferrata et le pré qui entoure une belle cabane de pierre et de bois. L'altitude indiquée sur le panneau (1750 m) est probablement approximative par excès.
Retour
Depuis la fin de la ferrata, on atteint en quelques minutes l'alpage de Tschachteljatz, où l'on trouve le panneau indiquant une altitude de 1750 m, probablement approximative par excès. Le sentier n° 4A passe à gauche et descend d'abord le long de la paroi rocheuse où sont marquées quelques voies d'escalade, puis à travers la forêt de conifères jusqu'à croiser le sentier n° 15, connu sous le nom de sentier de la Reine. Poursuivre la descente raide jusqu'au lac de Gover, puis se diriger vers le centre de Gressoney et le parking, en retraçant l'itinéraire d'approche. Retour de la ferrata des enfants Depuis la fin de la ferrata, il ne faut que quelques minutes pour atteindre l'alpage dit de Tschachteljatz, où un panneau indique une altitude de 1750 m, vraisemblablement un excès approximatif. Le sentier 4A passe à gauche et descend le long de la paroi rocheuse, où plusieurs voies d'escalade sont indiquées. Au deuxième carrefour, on prend le sentier de gauche qui va d'abord à plat vers la salle d'escalade puis, par une courte montée, rejoint le point d'arrivée de la ferrata des enfants. On descend une dalle très raide de six mètres de haut puis on descend au pied de la paroi rocheuse jusqu'à atteindre quelques marches à droite à la verticale du lac Gover. Passer sous un petit toit et poursuivre en légère descente le long de la corniche jusqu'au départ de la ferrata. Au bout du câble vert, suivre le petit sentier jusqu'au départ de la ferrata Angster et refaire l'itinéraire d'approche jusqu'à la voiture. Curiosité Le Sentiero della Regina (sentier de la Reine) est appelé ainsi en l'honneur de la Reine Marguerite de Savoie (à qui la pizza du même nom était dédiée) qui a passé ses vacances à Gressoney pendant 36 ans, de 1889 à 1925. Née en 1851 de Ferdinand de Savoie, frère du roi Victor Emmanuel II, et d'Elisabeth de Saxe, la plus belle dame de la cour de Turin, dont le père avait traduit la Divine Comédie en allemand, elle eut pour gouvernante une dame d'origine viennoise. Elle épouse en 1868 Umberto di Savoia, futur roi d'Italie et son cousin germain. Elle parlait bien le français et le dialecte piémontais, langues en usage à la cour de Savoie, et avait appris l'allemand de sa mère et de sa gouvernante. C'est peut-être cette langue, associée à la splendeur de la nature de cette vallée, qui l'a attachée pendant tant d'années à son lieu de villégiature de Gressoney. Les premières années, la reine fut hébergée dans la villa du baron Beck Peccoz, qui l'avait rencontrée à Courmayeur en 1888. Plus tard, tombée amoureuse de la région, elle fit construire Castel Savoia, où elle séjourna de 1904 à 1925.