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Col de San Lucio, depuis Bogno

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Édité par :

Dernière enquête: 03/12/2010
Longueur
12.00 Km
Altitude de départ
1000 m
Hauteur d'arrivée
1540 m
Dénivelé positif
600 m
Temps aller
02h00'
Temps de retour
01h45'
Période recommandée

Description

Après avoir fait l'impasse sur la balade de la Bovarina la semaine dernière, en raison d'un avis de danger 4 sur 5 de l'Institut suisse pour l'étude de la neige et des avalanches de Davos, nous optons pour une petite excursion dans le Sottoceneri, où la situation de la neige devrait être moins dramatique. Pierfranco et Danila se mettent à notre disposition comme guides pour la montée au col de San Lucio, dont ils nous ont vanté les beautés. Nous sommes rejoints par Tiziana et Paolo. La montée est très facile, en suivant la route forestière enneigée. La neige est bien compacte et glacée dans les endroits non exposés, alors que dans les endroits ensoleillés elle a déjà tendance à fondre. Pendant la montée, on peut admirer le Garzirola, le Monte Lema, le Monte Tamaro, le Ghiridone (ou Gridone), le Pizzo Leone et le Monte Bar (dont on aperçoit à peine le toit de la cabane au-delà de la crête). La première partie de l'itinéraire se déroule dans une forêt clairsemée, avec les derniers châtaigniers et les premiers hêtres, puis, au fur et à mesure que nous montons, nous traversons une hêtraie clairsemée, pour finir complètement exposés juste avant d'atteindre le col proprement dit. Il nous a fallu environ deux heures pour atteindre la cabane suisse, qui était littéralement recouverte de neige : pratiquement les fenêtres du premier étage étaient au niveau du sol. La jeune copie qui a pris en charge la cabane s'est activée le vendredi et a ouvert une voie d'accès. De l'intérieur, bien au chaud, on a l'impression d'être dans un igloo. Les prix, pour une cabane, sont honnêtes, et avec une vingtaine de francs chacun, nous avons pu manger. Après notre repas, nous sommes montés au col pour admirer l'église de St Lucius, patron des alpinistes, et de St Roch, protecteur contre la peste. L'église, très grande compte tenu de l'endroit où elle a été construite, est déjà mentionnée dans des chroniques de 1300. Bien visible (mais nous n'y sommes pas allés) est la cabane de la commune de Cavargna, ancienne caserne de la Finanza, d'où l'on contrôlait (et arrêtait) le passage des spalloni avec leurs bricoles. D'un point légèrement surélevé, on pouvait voir les Préalpes italiennes jusqu'à la région de Bergame, tandis que le lac de Côme restait caché. La journée était si claire que j'ai pu voir le massif du Mont Rose (je n'ai pas pu l'identifier), et derrière les crêtes qui relient la Bar à la Garzirola, j'ai cru reconnaître le Pizzo Vogorno. Ce fut une belle journée et une belle promenade, avec des températures douces et sans vent (qui nous avait gênés jusqu'à la veille). Nous avons renoncé à l'ascension de Garzirola, car nous étions pressés par le temps, mais elle vaut vraiment la peine d'être faite au printemps. Relativement peu de monde, compte tenu de la facilité de l'ascension et de la belle journée, à part deux motoneiges, et deux rustres qui sont arrivés au refuge en hélicoptère, en costume cravate, pour prendre un café et repartir, après m'avoir "cassé les pieds" avec leur bibelot de basse altitude pendant près de 10 minutes en planant tout autour. Je suis peut-être méchant, mais j'ai prié pour que le café leur reste en travers de la gorge pendant la descente..... Lors de la descente, attention à ceux qui sont montés sur des peaux de phoque, et qui sont descendus à ski à toute vitesse : juste après un virage, nous avons failli nous faire écraser par une caravane de quatre d'entre eux. J'ai repensé à la marche d'il y a quinze jours dans la Barre, plongée dans le brouillard : j'ai commencé à réaliser ce que nous avions manqué.

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