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Le Grand Paradis, depuis Breuil

giancarloberetta

Édité par :

Dernière enquête: 22/04/2010
Difficulty
WT5
Longueur
20.00 Km
Altitude de départ
1957 m
Hauteur d'arrivée
4061 m
Dénivelé positif
2064 m
Temps aller
06h00'
Temps de retour
04h00'
Période recommandée

Accès

Depuis la barrière de l'autoroute A5 à Aoste-Ouest, rester à gauche et suivre les indications pour Aoste - Saint-Pierre. Après un kilomètre, au rond-point, prendre la deuxième sortie pour rejoindre la route nationale SS26. Continuer sur la route nationale pendant 4,3 kilomètres, passer le village de Saint-Pierre jusqu'à un nouveau rond-point avec le panneau du Parc national du Grand Paradis. Prendre la première sortie et continuer sur la route nationale SS26 pendant 1,4 kilomètre jusqu'à la sortie Introd/Rhemes S.G/Rhemes N.D/Valsavarenche. Continuer sur 700 mètres et au rond-point, prendre la première sortie sur la SR23 en direction de Valsavarenche. Suivre la route régionale pendant 3,9 kilomètres, passer le village d'Introd et, après une série de virages en épingle à cheveux, atteindre le carrefour pour Val di Rhêmes SR24. Continuer à gauche sur SR23 et remonter la vallée sur 21,8 kilomètres, en passant par le chef-lieu Dégioz, le village d'Eau Rousse et enfin le village du Pont, où se trouve un grand parking gratuit 🅿️.

[0h44'] - [33,1km]

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Pont Valsavarenche est également accessible en bus avec la compagnie Arriva, au départ de Villeneuve en 50 minutes environ.

Introduction

Cette ascension à caractère alpin permet d'atteindre le seul sommet de 4000 m entièrement situé sur le territoire italien et doit être abordée en fin de saison avec des conditions de neige bien assaisonnées et, compte tenu de l'altitude, des conditions météorologiques adéquates. L'itinéraire suit la voie traditionnelle de l'ascension estivale, à l'exception du tronçon situé au-delà de la moraine du refuge, où il est préférable d'escalader les bosses sur la gauche et de ne pas passer par le couloir central situé sous les larges pentes supérieures. En fonction de l'enneigement des champs de neige supérieurs, il faut évaluer si et quand il est nécessaire de remplacer les raquettes par des crampons, en les alternant pour une plus grande sécurité dans la progression sur les pentes raides et sur le glacier du Grand Paradis ; dans tous les cas, le dernier tronçon au-dessus de la borne pour atteindre le sommet doit être effectué avec des crampons en raison de la présence de glace sur les rochers. Le passage pour atteindre la Madonnina est équipé d'une longe fixe et de boulons où l'on peut placer une dégaine pour la sécurité, ainsi que, bien sûr, d'une amarre depuis la zone du "dos d'âne". Un tronçon où le danger ne doit pas être sous-estimé, tant à la montée qu'à la descente, est également une série de virages exposés dans un long ravin très raide qui commence à une altitude d'environ 2170 m.

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Description

Premier jour
Du parking, on rejoint la petite maison au début de la piste de ski de fond et on suit les indications pour le sentier, qui longe l'aire de camping d'été et continue à droite du ruisseau. En entrant dans la vallée, on arrive à un pont sur la gauche qu'il faut traverser et on commence à monter sur le sentier qui mène au refuge Vittorio Emanuele, en suivant les traces de ski-alpinisme presque toujours présentes. Après un tronçon de montée dans la forêt clairsemée, on arrive à une altitude d'environ 2170 m, où il faut négocier quelques virages en épingle à cheveux qui traversent un long et raide ravin et où il faut être extrêmement prudent en raison de l'exposition. Une fois ce tronçon franchi, l'ascension se poursuit plus facilement sur des pentes douces et plus ouvertes qui, selon l'enneigement, alternent entre des étendues à même le sol et de vastes moraines en cours de fonte : le sentier d'hiver passe généralement un peu à gauche de celui emprunté par le sentier d'été et, dans tous les cas, en restant au milieu des moraines, le refuge Vittorio Emanuele peut être atteint sans difficulté.

Deuxième jour

De la cabane, remonter la pente morainique en amont de celle-ci et entrer dans une large cuvette où l'on remonte les bosses sur la gauche pour gagner la partie supérieure de la gorge ; dans ce tronçon, il n'est pas conseillé de passer par le centre du ravin, qui reste sous le drainage des larges pentes qui le surplombent. En continuant sur une légère pente, on se dirige vers le fond de la vallée et on reste sur la droite pour commencer à monter en quelques zigzags sur la première saillie abrupte du glacier (30°), en restant là aussi sur la droite. Arrivés au point où la pente diminue, nous nous dirigeons vers une deuxième proéminence du glacier, plus raide que la précédente (40°- 45°), que nous remontons difficilement, en restant juste à droite de sa partie centrale. À la fin de la pente raide, on aperçoit la flèche rocheuse caractéristique de la Becca di Montcorvè et on marche un peu sur une fausse pente, en entourant sur la gauche une bosse glaciaire, tout en restant à bonne distance du front large et haut du glacier qui descend du sommet. En passant à gauche de la Becca di Montcorvè, on atteint le point le plus confortable et, si l'on peut dire, le moins raide de cette dernière, en poussant presque jusqu'aux rochers de la crête où l'on tourne résolument à gauche pour la remonter laborieusement, en faisant attention au passage du glacier terminal qui, selon les conditions du glacier, peut être délicat. Une fois passé, on se dirige vers un col sous un gendarme rocheux où il est bon de quitter les raquettes et de chausser les crampons pour suivre l'arête rocheuse légèrement inclinée vers la gauche et, un peu plus loin, grimper sur l'arête et passer sur le versant opposé où se trouve le passage techniquement le plus exigeant. En effet, ici se trouve une courte corniche très exposée équipée d'un boulon et d'une corde fixe, au-delà de laquelle se trouvent les rochers terminaux sur lesquels se trouve une statue métallique de la Madone.

 

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© 2021 - Giancarlo Beretta
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