Sentier des douaniers Nice-Villefranche
Accès
Le terminus de la ligne 2 du tramway, qui correspond au port de Nice (port Lympia)
.Introduction
Promenade tranquille en bord de mer entre le centre de Nice et la ville voisine de Villefranche (où se trouve une plage de sable !)
Durée 1.00 - 1.30 h
Durée 1.00 - 1.30 h
Durée 1.00 - 1.30 h
Description
Depuis le terminus du tram 2, marchez vers le côté est du port, où sont stationnés les "pointus", ces bateaux en bois colorés typiques des anciens pêcheurs, qui sont aujourd'hui maintenus en vie par divers passionnés de la mer et de l'histoire locale. Au bout du quai, on accède à une salle d'exposition, qui était autrefois l'ancienne prison de la ville. Sur la gauche, en regardant le bâtiment, un petit escalier monte vers la Corniche inférieure : la route carrossable qui longe la côte au niveau de la mer. Comme elle est encore dans la ville, elle s'appelle le boulevard Franck Pilatte. Son début est marqué par un kiosque qui vend des boissons et surtout quelques spécialités gastronomiques locales, comme le pan bagnat et la tourte de blette. C'est un kiosque très populaire et toujours apprécié des aficionados de la restauration rapide locale.
On continue vers l'est le long du trottoir et le premier endroit caractéristique que l'on atteint est le très chic restaurant La Réserve et le pittoresque plongeoir (un ancien plongeoir partiellement transformé en bar lounge). (photo 1) Le même nom (La Réserve) est aussi celui d'une petite plage à côté du club nautique, un endroit relativement isolé et apprécié des locaux. (photo 2)
L'amont du boulevard alterne constructions récentes et belles villas de la belle époque, ainsi qu'un jardin public qui cache la Grotte du Lazaret, où l'on a retrouvé des traces d'occupation humaine remontant à la préhistoire. En aval des jardins, en revanche, se trouve ce que l'on appelle Coco Beach : un ensemble de rochers et de petits espaces pavés, un repaire pour les amateurs de bronzage, loin des masses de baigneurs de la Promenade des Anglais. (photo 3).
Ici commence notre chemin, que l'on emprunte en descendant un petit escalier et en continuant sur la gauche. Le chemin est un pavé lisse, maintenu par du béton. Il suit les contours de la côte et monte ou descend parfois le long de petites marches. A d'autres moments, le chemin semble disparaître dans une propriété privée, mais en réalité il la contourne par des allées cimentées qui sentent l'urine (humaine ? canine ?)  ; (photo 4)
Le chemin est panoramique à la fois sur le large et le trafic côtier et sur la ville de Nice, qui se trouve derrière nous. Nous continuons vers l'est jusqu'à une petite villa ressemblant à la proue d'un navire. (photo 5) Pourtant, le chemin semble continuer, mais en fait, après quelques centaines de mètres, il se termine contre les rochers sur une plate-forme en béton, pompeusement nommée Plage de la Plateforme. A côté de la villa, la direction à prendre est indiquée : à gauche, où un escalier de plus de 150 marches monte vers la route carrossable, (photo 6), que l'on atteint en traversant un petit quartier résidentiel sur quelques centaines de mètres et en suant l'impossible dans la chaleur de l'été.
Le boulevard a changé de nom et s'appelle désormais Maurice Maeterlink, du nom d'un écrivain et dramaturge du début du 20ème siècle, qui s'y était fait construire une somptueuse demeure, aujourd'hui transformée en appartements de luxe, dont certains sont visibles d'en haut (notamment l'espace piscine). Nous continuons vers l'est jusqu'à un panneau indicatif (photo 7) qui nous invite à redescendre vers la mer, par un chemin de terre qui longe une zone militaire et arrive à un ancien bunker de la Seconde Guerre mondiale (photo 8). (photo 8) De là, nous pouvons jeter un dernier regard sur la baie des Anges et la ville de Nice, (photo 9) avant que le chemin ne s'infléchisse vers la baie de Villefranche. (photo 10)
Le premier bâtiment que nous rencontrons à Villefranche est l'ancien lazaret du XVIIIe siècle, qui devint célèbre après 1840, lorsqu'il abrita pendant un certain temps le corps de Niccolò Paganini, mort à Nice, mais qu'aucune ville ne voulait enterrer dans son cimetière, car il était "la main du diable" ! (photo11)
À partir d'ici, la promenade devient urbaine, longeant la mer jusqu'au port, où il faut quitter le mur à la hauteur de la capitainerie, car c'est la seule façon de descendre. Visite recommandée du village et de ses attraits touristiques : tout d'abord, la citadelle, le vieux village et sa Rue Obscure, une rue commerçante médiévale totalement souterraine!
Après le vieux village, la baie continue avec la plage, jusqu'à la frontière avec Saint-Jean-Cap-Ferrat. Nous vous conseillons une longue halte et une belle baignade du côté opposé du village, qui prend le soleil jusqu'au soir.
Trois possibilités s'offrent à vous pour rentrer à Nice :
1 - revenir par le même chemin en sens inverse
2 - remonter le village jusqu'à la Corniche et la suivre dans le sens est-ouest (belle vue, mais circulation intense)
3 - du fond de la baie, monter un petit escalier vers l'est, le long de la voie ferrée, puis traverser un quartier de villas luxueuses jusqu'à l'embranchement de la Corniche avec la route du Cap-Ferrat et de Beaulieu. Reprendre la Corniche en sens inverse jusqu'à l'arrêt de bus situé près d'un hôtel abandonné. Retour à Nice par le bus urbain n°15 ou le bus de banlieue n°600
.Les points de ravitaillement en eau gratuite sont uniquement au départ (sous les arbres de la place au-dessus du terminal du tramway) et en haut des marches que nous allons décrire, mais sur le trottoir d'en face. A l'arrivée à Villefranche, il y a des toilettes publiques sur le port avec des lavabos pratiques.
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